Huellas francófonas por acá y por allá...

Huellas francófonas por acá y por allá...

"Quizá sea la soledad moral -a la que aspiro- que me hace admirar a los traidores y amarlos", Jean Genet

 

Hijo de la asistencia pública, Jean Genêt conoce el robo, la errancia, la delincuencia, la cárcel y el universo de la homosexualidad.

 

Se publicaron sus novelas en 1951 con un prefacio de Sartre : Saint Genet, actor y martirio. Se dedica luego al teatro en los años 1950-1960 y defiende varias causas, tanto la de los Palestinos como la de los revolucionarios de la RAF (Fracción del Ejército Rojo) en Alemania. Tal como fue su vida, sus primeras novelas se desarrollan con fondo de violencia, dentro del universo de los marginales y de los ilegales, dentro del mundo de « los cobardes y de los ladrones ».

Querelle de Brest (1944) mezcla fantasmas eróticos homosexuales con elementos biográficos, Notre-Dame-des-Fleurs (1946) pone en escena a prostitutas (de las que una está juzgada por haber asesinado y robado a un cliente)

 

La obra de Genet en el teatro incluye Les Bonnes (1947)-2 nanas deciden asesinar a la Señora-, Le Balcon (1956)- la escena tiene lugar en el burdel de la señora Irma, Les Nègres (Los Negros) (1959) que provoca un escándalo. Rechazando el teatro tradicional, Genet explora la ilusión teatral, sacralisa la transgresión, usa la desmitificación presentando los valores al revés.

 

El uso de lo grotesco le permite mezclar lo noble, lo noble y lo trivial, hasta  incluso lo sordido.

La ausencia de moral da la prioridad a la estética, a la « belleza del mal », al poder del lenguaje como en sus novelas : imagenes rebuscadas, poesia de glorificación y de erotización, proximidad  de lo sagrado y de lo sordido al precio de la obscenidad.

 

Las criadas (Les Bonnes)

 

Enfant de l’assistance publique, Jean Genet connaît le vol, l’errance, la délinquance, la prison et l’univers de l’homosexualité.

 

Ses romans sont publiés en 1951 avec une préface de Sartre : Saint Genet, comédien et martyr. Il se consacre par la suite au théâtre dans les années 1950-1960 et défend diverses causes, celle des Palestiniens comme celle des révolutionnaires de la RAF (Fraction Armée Rouge) en Allemagne.

 

A l’image de sa vie, ses premiers romans se déroulent sur fond de violence, dans l’univers des marginaux et des hors-la-loi, dans le monde inversé des « lâches, des traites et des voleurs ».

Querelle de Brest (1944) mêle fantasmes érotiques homosexuels et éléments biographiques, Notre-Dame-des-Fleurs (1946) met en scène des prostitués (dont l’une est jugée pour avoir assassiné et dévalisé un client).

 

L’œuvre de Genet au théâtre comprend Les Bonnes (1947)-deux bonnes décident d’assassiner Madame-, Le Balcon (1956)-la scène se passe dans le bordel de Mme Irma-, les Nègres (1959) qui déclenche un scandale. Refusant le théâtre traditionnel, Genet exploite l’illusion théâtrale, sacralise la transgression, fait œuvre de démystification par le retournement systématique des valeurs. L’usage du grotesque lui permet de mélanger le noble, l’ignoble et le trivial, voire le sordide. L’absence de morale donne la priorité à l’esthétique, à la « beauté du mal », à la force du langage comme dans ses romans : images recherchées, poésie de glorification et d’érotisation, proximité du sacré et du sordide au prix de l’obscénité.



10/07/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 12 autres membres