Huellas francófonas por acá y por allá...

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Lo que le pasó al salvaje blanco: obra ganadora del prestigioso premio literario Goncourt 2012

 

Gran ganador del prestigioso premio literario, Goncourt de la Primera Novela 2012, entregado el 3 de abril a la obra "Ce qu'il advint du sauvage blanc" (Lo que le pasó al salvaje blanco), François Garde se está creando ahora un espacio cómodo en nuestros estantes de librería. 

 

Para escribir su obra el novelista se inspiró de una historia inverosímil pero bien real, la de Narcisse Pelletier, marinero abandonado en una playa australiana durante el siglo 19 que estará acogido por una comunidad indígena de la cual va a aprender el idioma y adoptar la manera de vivir.  Se quedará durante 17 años con ellos hasta que un oficial inglés lo encuentra y lo lleva consigo para que aprenda de nuevo la cultura occidental de la cual había olvidado hasta su idioma materno. Especie de Robinson Crusoe más desarrollado, el héroe de esta historia debe practicar el difícil ejercicio de pasar de un mundo al otro, del de los salvajes hacia el de los "civilizados". Por lo cual pasa por diferentes etapas de definición de su identidad. Como el título lo deja suponer, el héroe se identifica como salvaje y blanco a la vez, asociación impensable en aquella época, pero sobre todo debe volver a pensar su auto definición como superviviente puesto que es así que los demás lo perciben. El personaje se enfrenta a ese tipo de dificultad al regresar al mundo occidental.

 

¿Qué vínculo puede existir entre ambos mundos y qué lugar puede ocupar Narcisse? François Garde maneja perfectamente su historia, sin pesadez ninguna, y con una habilidad tal que esperamos prontas noticias de sus próximos trabajos.

 

 

 

Heureux vainqueur du prestigieux prix Goncourt du Premier Roman 2012 décerné le 3 avril pour « Ce qu'il advint du sauvage blanc », François Garde se creuse à présent une place confortable dans les rayons de nos librairies. 

 

L'auteur s'est inspiré d'une histoire invraisemblable mais bien réelle pour écrire cette oeuvre, celle de Narcisse Pelletier, matelot abandonné au 19ème siècle sur une plage australienne et qui sera recueilli par une communauté aborigène dont il apprendra la langue et le mode de vie. Il restera 17 ans avec eux jusqu'à ce qu'un officier anglais le retrouve et l'emmène avec lui pour lui réapprendre la culture occidentale dont il a oublié jusqu'à sa langue maternelle. Sorte de Robinson Crusoé développé, le héros de cette histoire doit se soumettre à cet exercice difficile de passer d'un monde à l'autre, de celui des sauvages à celui des « civilisés », et il passe par conséquent par différentes étapes de définition de son identité. Comme le titre le laisse supposer, notre héros s'identifie à la fois comme sauvage et comme blanc, association impensable pour l'époque, mais il doit surtout apprendre à se réinventer en tant que rescapé puisque c'est ce qu'il est aux yeux des autres. C'est à ce type de difficulté que le personnage se retrouve confronté lors de son retour dans le monde occidental.

 

Quel lien peut exister entre ces deux mondes et quelle place reste-t-il à Narcisse? François Garde mène parfaitement son histoire, sans aucune lourdeur, et avec une habileté qui nous fait attendre des nouvelles de ses prochains travaux.



20/04/2012
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