Huellas francófonas por acá y por allá...

Gérard de Nerval es un escritor y poeta francés que suele ser identificado como uno de los mayores autores del movimiento literario del romanticismo. Este movimiento se desarrolló en la primera mitad del siglo XIX en toda Europa con sencillas variaciones de estilo y contenido según los países. En Francia este movimiento literario que se expresa tanto en la poesía como en el teatro o las novelas, fue encabezado por Victor Hugo. Se aplica en liberar la expresión escrita de las cadenas del estilo clásico con el fin de expresar los sentimientos y las sensaciones con un impacto mayor en el lector. Se trata de poner de relieve la libertad del sentimiento apoyándose en los contrastes y las oposiciones. 

Este hombre, símbolo de los inicios del romanticismo, nació en París en 1808.  Durante su juventud se acercó con bastante rapidez a los demás poetas de su época como Théophile Gauthier o Victor Hugo. Empezó a demostrar su talento de escritor y traductor a la vez en 1826 con su adaptación del Faust de Goethe a partir de la versión alemana. Desde entonces, siguió escribiendo para varios proyectos (revista Le Monde Dramatique, el drama Léo Buckhardt, varias traducciones para La revue des deux mondes entre otras contribuciones) y viajando por Italia, Bélgica, Alemania, Holanda varias veces y también varios países del Oriente. En 1841, sufrió su primera crisis de demencia, la cual se reiterará en 1849 y 1853. 

Publicó la mayoría de sus obras solamente al final de su vida entre 1851 y 1855, año durante el cual se ahorcó de manera trágica en París. Entre sus obras más famosas, destacan los cuentos Les filles du feu (las chicas del fuego) o los libros de poesía Odelette y Les Chimères. En este último libro, encuentramos el poema muy famoso El Desdichado que queríamos compartir con ustedes:

Yo soy el Tenebroso, -el viudo-, el Sin Consuelo,
Principe de Aquitania de la Torre abolida:
Mi única estrella ha muerto, y mi laúd constelado
lleva en sí el negro sol de la Melancolía.

En la Tumba nocturna, Tú que me has consolado,
devuélveme el Pausílipo y el mar de Italia, aquella
flor que tanto gustaba a mi alma desolada,
y la parra do el Pámpano a la Rosa se alía.

¿Soy Amor o soy Febo?.. Soy Lusignan o ¿Biron?
Mi frente aún enrojece del beso de la Reina;
he soñado en la Gruta do nada la Sirena...

He, doble vencedor, traspuesto el Aqueronte:
Modulando unas veces en la lira de Orfeo
suspiros de la Santa y, otras, gritos del Hada.

Gérard de Nerval est un écrivain et poète français que l'on identifie habituellement comme l'un des principaux auteurs du mouvement littéraire romantique. Ce mouvement s'est développé sur la première moitié du 19ème siècle dans toute l'Europe mais avec de petites variations de styles et de contenu selon les pays. En France ce mouvement littéraire, qui s'exprime tant par la poésie que le théâtre ou le roman, avait Victor Hugo à sa tête. Il s'intéresse à libérer l'expression écrite des chaînes imposées par le style classique avec pour objectif d'exprimer d'avantage et avec plus d'impact les sentiments et sensations aux lecteurs. Il s'agit de mettre en avant la liberté du sentiment en s'appuyant sur des contrastes et oppositions. 

Cet homme, symbole des débuts du romantisme, est né à Paris en 1808. Dans sa jeunesse il n'aura pas tardé à se rapprocher des autres poètes de l'époque comme Téophile Gauthier ou Victor Hugo. Il commença à prouver son talent d'écrivain et traducteur en 1826 grâce à son adaptation depuis l'allemand du Faust de Goethe. Depuis lors il continua à écrire pour divers projets (revue Le Monde Dramatique, le drame Léo Buckhardt, plusieurs traductions pour la revue des deux mondes, parmi d'autres contributions) et voyageât en Italie, Belgique, Allemagne, Hollande plusieurs fois et se rendit également dans plusieurs pays d'Orient. En 1841 il vivra sa première crise de folie et les suivante se produiront en 1849 et 1853. 

Il publia la majeure partie de ses œuvres seulement à la fin de sa vie, de 1851 à 1855, année au cours de laquelle il se pendra de manière tragique à Paris. Parmi ses œuvres les plus connus on peut remarquer les nouvelles  Les filles du feu ou les recueils de poèmes Odelette et Les Chimères.  Dans ce dernier ouvrage on retrouve le très célèbre poème El Desdichado que nous voulions vous faire partager : 

Je suis le ténébreux, - le veuf, - l'inconsolé,

Le prince d'Aquitaine à la tour abolie :

Ma seule étoile est morte, - et mon luth constellé

Porte le soleil noir de la Mélancolie.

Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé,

Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,

La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,

Et la treille où le pampre à la rose s'allie.

Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ?

Mon front est rouge encor du baiser de la reine ;

J'ai rêvé dans la grotte où nage la sirène...

Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron :

Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée

Les soupirs de la sainte et les cris de la fée.